La psychogénéalogie

La psychogénéalogie est une pratique développée dans les années 70 par Anne Ancelin Schützenberger selon laquelle les événements, les traumatismes, les secrets et les conflits vécus par les ascendants d’un individu conditionnent ses faiblesses constitutionnelles, ses troubles psychologiques, ses maladies, voire ses comportements étranges ou inexplicables. 

Ses thèses « transgénérationnelles » sont diffusées par le livre Aïe, mes aïeux ! dans lequel elle démontre que les individus sont la résultante de leur histoire familiale sur plusieurs générations, les faits marquants de la vie des ancêtres rejaillissant sur les générations suivantes. Anne Ancelin Schützenberger affirme que les individus sont dans une boucle de répétition des événements dont seule l’analyse des arbres généalogiques permettrait de comprendre les agissements et d’en sortir. 

Elle illustre ses idées à l’aide du génosociogramme (ou génogramme) : sorte d’arbre généalogique qui permet de schématiser et visualiser facilement l’histoire d’une famille au sens large. 

Le travail transgénérationnel

En partant de l’étude des données familiales (prénoms, dates, métiers, lieux, etc.) et contextualisées (Histoire), la psychogénéalogie permet d’émettre une hypothèse sur l’origine de vos problématiques et empêchements dans votre vie. Elle donne une meilleure connaissance de votre système familial et de la place que vous y occupez. Elle explore la mémoire inconsciente familiale et les transmissions transgénérationnelles, elle permet de faire des liens directs entre le génosociogramme, votre vécu personnel (crises de passage, répétitions, etc.) et d’y donner du sens pour mieux traverser les difficultés. Nous pourrons y aborder les thèmes suivants : les fondements de notre identité à travers les empreintes mémorielles, la chronogénéalogie, le couple, les deuils impossibles, les fantômes dans l’arbre, les secrets et non-dits, les traumatismes familiaux et la psychosomatisation.

Le travail transgénérationnel nécessite au moins 3 séances :

  • La mise en place et l’étude du génosociogramme
  • La constellation familiale individuelle à l’aide de figurines
  • La libération de traumatismes familiaux et la mise en place de protocoles pour reprendre sa place